Article sur la portion de la semaine initialement publié en 2019.
En apparence, la portion de cette semaine, “Chayei Sarah”, est une simple histoire. Celle d'une femme nommée Sarah, qui décède à l'âge de 127 ans. Pourtant, quand on voit ce récit au travers du Zohar, cela devient quelque chose de bien plus significatif. Cette histoire devient un code. La Bible nous dit que Sarah avait 127 ans. Qu'est-ce que ça veut dire, qu'elle avait 127 ans ? Le Zohar explique qu'à l'âge de 100 ans, elle était aussi belle qu'à 20 ans et aussi pure qu'à 7 ans. C'est un message qui nous parle de l'énergie de Sarah, et par la même occasion, du dynamisme et de la pureté que nous sommes censés vouloir atteindre en cette semaine très spéciale.
"Qu'est-ce que je veux vraiment ? Et comment puis-je utiliser ce que je veux vraiment pour aider les autres et le monde ?"
Le Zohar révèle que la raison pour laquelle Sarah était considérée comme si pure est qu'elle connaissait le Créateur. Connaître le Créateur, c'est être en affinité avec ses – être global, être constamment dans un état d'esprit qui considère le bien-être des autres. Sarah a compris que chaque jour, nous avons la capacité de modifier l'énergie présente pour la rendre positive en passant de la conscience du "moi" à la conscience du "nous". Même les prières de Sarah n'étaient pas pour elle seule, mais pour le monde.
"La joie que l'on peut tirer de toute bénédiction est parfaitement proportionnelle à ce que nous sommes capables de partager de cette bénédiction."
Certains d'entre nous prient en communauté, comme nous le faisons au Centre de la Kabbale. Certains d'entre nous prient dans la solitude. Certains d'entre nous prient debout, d'autres à genoux. Mais peu importe la manière dont nous prions, du moment que nous le faisons. Car la prière est un don que nous avons pour nous connecter au Créateur et le connaître. Dans nos prières, nous demandons parfois au Créateur la subsistance, la guérison, la santé, la richesse et les bénédictions. Sarah a prié, elle aussi. Mais pas pour elle-même. Bien sûr, Sarah est née avec le désir de recevoir, comme chacun d'entre nous. C'est ainsi que nous avons été construits. Nous sommes faits pour vouloir en tant que "moi". Pourtant, les kabbalistes nous apprennent que la joie que l'on peut tirer de toute bénédiction est parfaitement proportionnelle à ce que nous sommes capables de partager de cette bénédiction. Par conséquent, en cette semaine, alors que nous disposons de toute l'énergie de Sarah, c'est le moment idéal pour demander au Créateur, dans nos prières, de nous faire du bien, mais pas pour nous seulement. Demandons-lui de faire le bien pour les autres.
Au cours des sept prochains jours, demandez-vous : “Qu'est-ce que je veux vraiment ? Et comment puis-je utiliser ce que je veux vraiment pour aider les autres et le monde ?” Et n'oublions pas les bénédictions que nous avons déjà. Il y a toujours tellement à partager si nous regardons vraiment ce qui nous entoure. C'est une semaine puissante pour commencer à partager nos bénédictions. Et en faisant cela, nous avons l’opportunité d’éprouver un peu plus de satisfaction au regard de ce que nous avons, de gagner en dynamisme, en pureté et en joie.