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Dorloter ou ne pas Dorloter (Et Pourquoi Ça Compte)

Monica Berg
janvier 30, 2023
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Qu'est-ce qui nous permet d'évoluer ? C’est en changeant que nous grandissons. En n'ayant peur de rien. En échouant parfois aussi. Ces facteurs sont des catalyseurs puissants pour la croissance personnelle et spirituelle. C'est pourquoi je vis selon ces principes au jour le jour. C’est pourquoi je suis une fervente “accro au changement“ autoproclamée !

Pourtant nous ne pouvons nous empêcher, en tant que parents, de nous sentir responsables de protéger (et parfois de surprotéger) nos enfants. Protéger nos enfants est dans notre ADN... littéralement. Lorsqu'ils sont tout petits, nous leur disons de ne pas toucher le feu. (Ils finiront quand même par le faire et découvriront par eux-mêmes pourquoi nous les avions mis en garde). Lorsqu'ils rentrent à la maison en pleurant après avoir été victimes de mauvais traitements, nous voulons foncer tête baissée pour dire à cette brute, et à ses parents, ce que nous pensons de son comportement. Et soyons honnêtes : si l’on en croit NewsLand, le monde semble bien effrayant. Et cela n'échappe pas à nos enfants. En fait, des statistiques récentes montrent que près de 10 % des enfants âgés de 3 à 17 ans souffrent d'anxiété diagnostiquée, et que près de la moitié des adolescents ont connu un problème de santé mentale au cours de leur vie. La question est de savoir ce qui est à l'origine de cette tendance alarmante.

Comme pour la plupart des questions fondamentales, il n'y a pas de réponse simple. Mais je suis récemment tombé sur un livre qui abordait cette question en proposant une théorie intéressante (bien que controversée). The Coddling of the American Mind, écrit par Greg Lukianoff et Jonathan Haidt, postule que la nouvelle génération de jeunes adultes a été cajolée - et continue de l'être - au point de leur causer du tort à long terme.

L'un des responsables évoqués est le "sécuritarisme". Les auteurs écrivent : "Le sécuritarisme désigne une culture ou un système de croyances dans lequel la sécurité est devenue une valeur sacrée." Dans le monde universitaire - qui est au cœur de leur recherche - l'accent est mis non seulement sur la sécurité physique, mais aussi sur la protection émotionnelle et psychologique au point de parler et d'agir "pour éviter [à tout prix] la douleur.... le malaise.... [et] toutes les expériences potentiellement mauvaises". Les auteurs affirment que les étudiants et les institutions craignent tellement d'offenser ou d'être offensés qu'ils éliminent ou découragent toute possibilité de favoriser la résilience sociale.

Lukianoff et Haidt y décrivent ce qu'ils considèrent comme les trois "grandes contre-vérités" que de nombreux jeunes adultes ont été "bercés" à croire :

  1. que les enfants sont fragiles (alors qu'ils sont naturellement forts et résilients)
  2. qu'il faut se fier avant tout aux émotions (alors qu'elles sont, par nature, purement subjectives)
  3. que la vie est une bataille entre "eux" et "nous" (alors que la polarisation débouche rarement sur de réels progrès).

Sommes-nous si exagérément protecteurs, si hypersensibles aux émotions de nos enfants et si tribaux dans notre approche que nous donnons naissance à une génération affaiblie par ces contre-vérités ? Sommes-nous en train d'élever des enfants motivés par la peur plutôt que par le courage... par le blâme et la division plutôt que par un échange ouvert d'idées et de perspectives personnelles ? Ou bien avons-nous raison de les dorloter, voire de les emmailloter ?

Car après tout, il y a des moments où la vigilance, la surprotection même, sont tout à fait compréhensibles, voire nécessaires. Nous savons bien que, malgré toutes les bonnes personnes qu’il y a dans le monde, la lumière de certains a été occultée (une idée kabbalistique), souvent en raison de leur propre souffrance, ou de leurs traumatismes. Et que certains d'entre eux peuvent s'exprimer ou agir d'une manière qui est légitimement menaçante. C’est un fait qu’ill ne faut pas sous-estimer.

Cependant, la Kabbale nous rappelle que nous vivons dans le royaume des 1%. C'est comme regarder un carnaval à travers un trou de serrure et ne voir que ce qui se trouve juste en face de nous : cela pourrait être la poubelle, ou bien le stand de barbe à papa. On pourrait trouver cela dégoûtant (les ordures) ou merveilleusement délicieux (d'accord, peut-être pas pour moi, mais presque tout le monde semble aimer la barbe à papa !) Pourtant, nous restons aveugles aux 99 % restants de ce qui existe réellement. C'est ce qui donne du mystère à nos vies. C'est pourquoi nous continuons à chercher, à découvrir et à évoluer.

Aussi, dans une perspective plus large, j'espère que vous prendrez du recul, ne serait-ce qu'un petit peu, par rapport aux types de peurs qui peuvent vous empêcher (vous ou votre enfant) d’expérimenter la vie dans toute sa plénitude. Mon propre livre, Fear is Not an Option, explore ce sujet en profondeur sous un angle différent, mais avec quelques idées qui se recoupent.

Et pour ce qui est de mettre un frein au dorlotage et de promouvoir la résilience chez nos enfants et en nous-mêmes, Lukianoff et Haidt proposent quelques conseils pour nous aider à combattre ces "contre-vérités" dont nous avons parlé précédemment :

  1. Recherchez les défis plutôt que de vouloir supprimer ou éviter tout ce qui vous semble "risqué". Comme l'écrit l'auteur Nassim Taleb dans son livre Antifragile, nous - ainsi que la plupart des systèmes biologiques - ne nous contentons pas de survivre aux défis et aux facteurs de stress ; nous en avons besoin pour apprendre, pour nous adapter et pour évoluer. Sachez faire la différence entre un défi et une véritable menace.
     
  2. Comprenez que les sentiments sont subjectifs (un peu comme ce trou de serrure) et peuvent entraîner des distorsions cognitives. En d'autres termes, nous devons cesser de dramatiser et nous ouvrir à une vue plus large.

    Et enfin...
     
  3. Au lieu de l’état d’esprit qui consiste à penser que "c’est eux contre nous", les auteurs recommandent d'adopter la politique de l'identité humaine commune de Martin Luther King. Le tribalisme est une caractéristique de l'évolution. Lorsque "l'autre" nous envahissait, nous avions besoin de cette mentalité pour survivre ! Cependant, nous pouvons la dépasser en nous souvenant de l'humanité commune de nos adversaires et en nous adressant à eux avec compassion. La conséquence probable ? Des résultats plus favorables et plus productifs.

En fin de compte, le fait de cajoler ou d'être légitimement protecteur est une question de point de vue. Pour moi, la question mérite d'être examinée, aussi bien en tant qu'individus qu'en tant que parents et mentors de la prochaine génération. Quoi qu'il en soit, d'un point de vue kabbalistique, l'expérience d'une certaine résistance est cruciale pour le voyage de notre âme. Et c'est à travers nos défis que nous grandissons - et apprenons à nous connaître - avant tout.


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